Première chose à savoir : Au Japon, le permis de conduire international délivré par la France n’est pas reconnu.
Si vous voulez conduire au Japon, vous devez d’abord déterminer à quelle catégorie vous appartenez :
– Les Français séjournant au Japon pour une période inférieure à 12 mois peuvent conduire avec leur permis français accompagné d’une traduction effectuée soit en France par un traducteur assermenté, puis apostillée par le Service de l’Apostille de la Cour d’Appel la plus proche du lieu de résidence, soit directement au Japon auprès d’un bureau de la Japan Automobile Federation.
– Les Français résidant plus d’un an au Japon doivent être titulaires d’un permis de conduire japonais.
Vous avez toutes les informations nécessaires concernant le permis de conduire sur le site de l’ambassade.
La traduction peut se faire auprès de la JAF (Japan Automobile Association) une fois au Japon.
Les spécificités de la conduite au Japon :
– On y roule à gauche : Le Japon est un des rares pays où l’on conduit de ce côté-là et du coup le volant est à droite. Les premières voitures importées dans le pays étaient britanniques et donc ils ont gardé l’habitude. Si vous n’avez jamais essayé, ça va vous faire tout drôle au début.
– L’alcool au volant est strictement interdit. La limite est de 0.03g par litre de sang. En France, on est à 0.5g et c’est déjà pas beaucoup.
Ça veut dire que si vous respirez un peu trop l’haleine de vos potes saouls, vous serez déjà au-dessus de la limite ! Ne risquez donc pas votre PVT en roulant bourré. Vous allez au minimum vous prendre une amende bien salée comme il faut et au pire finir en prison et risquer l’expulsion. Notez aussi que si vous laissez le chauffeur conduire bourré vous êtes aussi coupable et vous risquez une amende !
– Les limitations de vitesse sont plus basses qu’en France, 100 km /h sur les autoroutes et entre 30 et 50km/h en ville par exemple.
– Concernant la signalisation, les panneaux du code de la route correspondent aux standards internationaux, il ne devrait donc pas y avoir de grosses surprises, mais il peut arriver qu’ils soient un peu différents. Si vous conduisez sur Tokyo, ça devrait être écrit en caractère occidentaux la plupart du temps donc vous pourrez lire. Mais si vous allez en campagne, les indications seront écrites en japonais. Prenez donc un GPS ou un japonais avec vous pour vous indiquer la direction si vous ne connaissez pas le coin.
– Notez que les feux tricolores sont situés de l’autre côté du carrefour donc n’avancez pas trop votre voiture sinon vous allez vous retrouver sur le passage piéton.
Attention aussi aux péages qui sont partout et très chers. Le réseau routier est bien entretenu du coup.
En cas d’urgence ou d’accident, composez le 119. C’est le numéro des pompiers et des ambulances.
La location de voiture
Vous trouverez sans souci au Japon toutes les grandes agences de location : Toyota, Mazda ou Nippon Rentacar par exemple ou encore Hertz et Europcar.
N’oubliez surtout pas votre permis de conduire et sa traduction et demandez un GPS en anglais si vous ne parlez pas bien japonais.
Presque tous les véhicules japonais sont dotés de boîtes automatiques avec les trois vitesses : P pour « parking » (se garer), D pour « drive » (conduite), et N pour « neutral » (le point mort).
Pour les motos
Les titulaires du permis B depuis plus de 2 ans peuvent conduire au maximum des 125 cm3.
La section consulaire délivre aux personnes qui le demandent une attestation rédigée en français et en japonais, permettant de conduire au Japon des motocyclettes légères sur présentation du permis B français
Honnêtement, je pense que posséder une voiture au Japon pour bouger n’est pas une nécessité comme aux États-Unis ou au Canada, puisque toutes les grandes villes sont bien desservies par les transports en commun qui sont très bien organisés même si ils sont souvent très chers. Les trains desservent aussi de nombreuses destinations et sont très ponctuels mais bien chers aussi. Faire de la moto, ça doit être sympa par contre mais bon j’ai même pas le permis voiture de toute façon… 🙁
Comme d’habitude j’espère que cet article vous aura été utile ! N’hésitez pas à commenter.
Ah ok parce que ma mère quand elle est arrivé du bled elle a échangé son permis marocain contre un permis français et apparemment ça c’est valable seulement la 1ère année d’immigration.
Bonjour, ce n’est pas possible d’échanger son permis français contre un permis japonais ?
Salut Nissin ! Alors je suis pas sûr, mais si tu as le permis français tu dois juste le faire et peut-être repasser une petite formation.