La vie érotique des Japonais

Allez avouez-le, vous l’attendiez cet article !  :mrgreen:

Je précise directement que cet article n’est pas là pour vous apprendre à pécho au Japon, mais plutôt pour vous aider à comprendre un peu mieux les mœurs et les différences culturelles sur ce sujet. Le titre un peu olé-olé de l’article, c’est pour rameuter des lecteurs !  😎

Après plus d’un an ici, j’ai entendu tellement d’histoires incroyables sur les Japonais et leur manière de concevoir leurs relations affectives que j’ai eu envie de chercher à approfondir le sujet et d’en faire un article pour vous en parler.

Quelques généralités culturelles.

Le Japon est en décroissance démographique depuis plusieurs années. Il y aurait plusieurs raisons pour expliquer ce phénomène : Modèle social en pleine évolution, coût de la vie de famille et de l’éducation des enfants, omniprésence des services sexuels facturés et du porno, etc. Même si on voit très souvent de jeunes couples se tenir la main, le Japon est vraiment un pays de célibataires. Ça a un nom d’ailleurs, ça s’appelle Sekkusu shinai shôkôgun, le syndrome du célibat. En gros, les Japonais se désintéressent de tout ce qui a trait au couple (relation, mariage, dating, etc). Il y a en plus de ça le fait qu’apparemment les jeunes japonais se désintéressent de plus en plus du sexe. Ça s’appelle le phénomène sexless. Le web croule d’articles sur ces sujets pour expliquer les raisons et les conséquences de ces phénomènes si vous voulez en savoir plus.

Perso, depuis que je suis ici, je vois trop souvent que tout est fait pour séparer, subtilement ou inconsciemment, les hommes des femmes : Les wagons spécial femmes, les lady’s seats dans les boites de nuit, les activités non-mixtes, etc. Du coup, les Japonais prennent l’habitude d’être seuls et de tout faire seul ou seulement entre amis. Et ces groupes d’amis sont rarement mixtes aussi. Ça ne se voit pas au premier coup d’œil, mais si vous êtes au Japon depuis un moment, vous l’aurez surement remarqué aussi. Ma conclusion, c’est que les Japonais connaissent mal le sexe opposé et ils ne savent pas comment s’y prendre. La société leur dit ce qu’ils doivent faire (se marier, faire des enfants, être toujours au boulot ou à la maison, etc.) et ils essaient de copier cet idéal sans comprendre comment ça marche.

Je rajouterai également que les Japonais ont tendance à vivre chez leurs parents jusqu’à pas d’âge, souvent même après 30 ans. Ça contribue à créer une génération de Tanguys qui ne sauront pas gérer une vie de couple correctement.

Quelques particularités japonaises.

Au Japon, l’amour ce n’est pas comme en France. Je ne vais pas refaire une diatribe de 10 pages sur les japonaises mais il y a encore 2-3 trucs à savoir sur le sujet.

Les Japonaises préfèrent les vieux. Ce n’est pas spécialement qu’elles les préfèrent en fait, mais c’est tellement commun ici de voir une femme jeune ayant une relation avec un homme souvent de plus de 10 ans son ainé, qu’on finit par se dire que c’est la norme ici.

Tant qu’on parle de vieux, il y a un truc dont j’ai entendu parler aussi et qui me dégoute tout particulièrement, ce sont les promenades de jeunes filles. Ça s’appelle joshi-kosei osanpo et ça consiste en une rencontre officieuse entre un homme japonais souvent assez âgé et des jeunes filles, plutôt jeunes, genre 12-17 ans. Il leur écrit des messages pour définir un rendez-vous et elles se pointent seules ou à plusieurs pour lui tenir compagnie. Les filles font bien entendu ça pour de l’argent. Même si c’est soi-disant normal ici, ça commence à être interdit, car ça dérive trop souvent vers de la prostitution. Je trouve ça malsain dans tous les cas.

Je rajouterai encore que les hommes japonais ne draguent pas. En tout cas, pas comme on conçoit la chose, nous occidentaux. Le plus souvent, ils s’y prennent en groupe, ciblent les meufs complètement bourrées, font tout par téléphone ou payent tout simplement pour avoir de la compagnie. Sachant que les Japonaises font aussi très rarement un pas envers la gent masculine ou alors très imperceptiblement.

Les gôkons

Un gros phénomène ici qui consiste à arranger des rendez-vous entre célibataires pour se rencontrer autour d’un verre par exemple et trouver sa moitié. Une technique de drague de groupe donc, bien japonaise qui permet de s’échanger des numéros sous le manteau et de se recontacter par la suite tout en évitant la pression du tête-à-tête pour le premier rencard.

Il y en a qui sont organisés spécialement pour les étrangers.

Les Love Hotels

Plus qu’une mode ici, c’est un style de vie, il y en a partout, des quartiers entiers parfois. Ils sont malheureusement représentatifs de ces relations éphémères d’un soir à la japonaise, payantes et sans prise de tête.

Le système est simple, c’est comme un hôtel normal, mais la plupart du temps pas besoin de réserver vu que c’est des chambres pour tirer son coup. Ça se réserve pour une heure ou pour une nuit et vous bénéficiez d’une intimité totale. Il n’y a quasiment jamais de personnes à l’accueil, seulement un panneau avec des boutons pour choisir les chambres et le plus souvent une machine dans la chambre pour payer. Les réceptionnistes sont en fait planqués dans un bureau caché ou derrière un accueil discret avec vitre fumée et mini ouverture juste pour passer les billets. Discrétion maximum donc.

Les prix varient en moyenne entre 3500 et 20.000¥ pour une nuit, pour donner une grosse fourchette. Pour moins cher, la formule rest permet de rester quelques heures seulement et d’y aller l’après-midi par exemple. À l’intérieur, c’est souvent très classe et tout est prévu pour qu’un couple passe une super nuit ! On y trouve en général des préservatifs, des boissons dans un frigo, le petit-déjeuner souvent offert, une télé avec des chaines porno (!), un vibromasseur, une salle de bains toute équipée avec baignoire, un distributeur de produits érotiques et évidemment un super lit, ce qui est un gros point positif au pays des futons.

Ça peut revenir cher à la longue d’emmener constamment des filles là-dedans, mais c’est comme ça que l’intimité se conçoit au Japon. Dans un pays où la plupart des gens squattent chez leurs parents, on n’invite pas souvent chez soi.

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Un distributeur de produits érotiques qu’on trouve souvent dans les love hôtels.

Les Hosts Clubs

Pour ceux qui ne savent pas ce que c’est qu’un host-club, grosso modo c’est encore un endroit ou des hommes vieux payent pour parler à des filles beaucoup plus jeunes qu’eux…

Dans les quartiers branchés, des grosses villes, il y en a partout. Les hosts girls, appelées kyabajô traînent devant les endroits branchés et aux grosses intersections pour rameuter des clients, quasiment exclusivement des hommes japonais qui ont autour de la quarantaine. Même si elles sont habillées pareil, attention à ne pas les confondre avec des prostituées. 🙄 Les hosts masculins eux sont très reconnaissables, habillés en costard avec des coupes de cheveux improbables et des chaussures démesurées comme des clowns. Pour avoir investigué pas mal, j’ai appris qu’en fait, le cœur de leur clientèle est très souvent composé de prostituées.

Ces hosts clubs sont des services principalement réservés aux japonais car il faut pouvoir parler la langue pour se faire divertir. On ne vous racolera pas souvent donc sauf s’ils ont des hôtesses qui parlent anglais ou si c’est géré par des yakuzas.

Il faut savoir que dans ce genre d’endroits, même si on peut vous le fait miroiter, vous ne pourrez pas coucher avec les hosts femmes. Elles sont là pour vous divertir et vous faire consommer, c’est tout. Précisons aussi que l’argent part très très vite car vous êtes constamment incité à consommer et que ça coûte bonbon.

Les Sex Shops

Il y en a beaucoup aussi au Japon. Beaucoup trop… Pour être rentré à l’intérieur de plusieurs d’entre eux (en mode Enquête Exclusive !), je peux vous dire qu’on y trouve absolument de tout, mais vraiment ! Tous les délires sexuels et fétichistes possibles sont représentés et vendus sous forme de DVD, de magazines ou de jouets. Mention spéciale pour le classique distributeur de culottes usagées, les DVD sur le délire fétichiste qui consiste à faire écraser des écrevisses ou des cafards par des filles avec des talons hauts et les vidéos volées de collégiennes à la piscine ou pendant leur entrainement sportif en petites tenues…

À l’intérieur des magasins, il y a souvent du monde et l’ambiance est assez décomplexée. Et même si tous les organes génitaux sont floutés sur les images (loi oblige), les Japonais sont encore très friands de DVD et de magazines érotico-porno.

Un pachinko dans un love hotel. On en trouve parfois. Moi j’en vois pas l’intérêt, on n’est pas là pour jouer. ^^

Quelques anecdotes : 

Voici maintenant quelques histoires que j’ai entendues par-ci par-là au détour de conversations avec des Japonais ou des potes étrangers. Tout est – parfois tristement – véridique.

– J’ai entendu une amie parler d’une de ses amies en couple qui n’avait pas couché avec son copain pendant 2 ans, apparemment parce que son copain la trouvait grossie. Le plus incroyable, c’est qu’ils se sont mariés après ça ! Des histoires comme ça, j’en ai entendu pas mal…

– J’ai croisé un étranger qui est allé à Tobita, le célèbre quartier des prostitués à Osaka et qui a réussi à cacher sa GoPro pour se filmer pendant qu’il consommait. C »était très intéressant à voir…

– Un expatrié français m’a confié un jour qu’il ne parlait plus à sa femme depuis 6 mois. Ça confirmerait cette théorie selon laquelle les Japonaises sont les championnes du monde de la bouderie. Je dirai que 90 % des expatriés que j’ai pu croiser au Japon sont déçus ou désespérés par la gent féminine locale. En gros, si vous êtes au Japon pendant un laps de temps assez court genre 1 année, ça va être l’éclate niveau meuf, mais la vie de couple semble être un parcours du combattant avec les Japonaises…

– J’ai rencontré en soirée une fois un jeune japonais genre 25 ans qui m’a dit qu’il n’avait pas de copine depuis 5 ans parce que je cite : « Il n’a pas le temps à cause du travail ». Je trouve ça un petit peu triste.

– Il n’est pas si difficile d’être l’amant d’une femme mariée ici… Je connais des gens… 🙄

– Une fille m’a dit une fois que quand elle était plus jeune certains des gars avec qui elle couchait lui donnaient de l’argent à la fin… Ce n’était évidemment pas une prostituée et cela montre bien que dans l’esprit de trop de mecs japonais, le sexe c’est juste un service payant.

– Récemment, j’ai encore entendu 2 histoires de jeunes japonais mariés (- de 30 ans) qui pendant leurs quelques années de mariage, ne couchaient que 2 fois par an ensemble voire pas du tout. Ils faisaient lit à part aussi. Pas de sexe, à quoi ça sert de se marier franchement…

Voilà, j’espère que cet article vous a plu et ne vous a pas trop effrayé ! Je vous ai partagé quelques infos sur ce sujet, mais il y aurait encore à dire. Laissez vos commentaires en bas, surtout si vous avez des histoires croustillantes à raconter !

 

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