Top 5 des secteurs où travailler sans parler japonais !

Ou presque ! Je dis presque car bien sûr, c’est toujours mieux si vous parlez japonais. Même pour les emplois mentionnés dans ce top 5 des secteurs où travailler sans parler japonais, ce sera toujours un avantage compétitif pour vous si vous êtes japonophone.

Cela étant dit, dans cet article, je me concentre exclusivement sur les principaux secteurs dans lesquels il n’y a pas ou très peu besoin d’utiliser le japonais au quotidien. Car il existe d’autres types d’emplois que l’on peut exercer au Japon sans parler japonais.

Gardez aussi en tête que le prérequis obligatoire à ne pas parler japonais, c’est de parler anglais. Si votre niveau en anglais est suffisant, vous pourrez la plupart du temps vous tirer d’affaire dans les 5 secteurs cités dans cet article.

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Voici donc le top 5 des secteurs où travailler sans parler japonais (ou presque) !

Japon : Top 5 des secteurs où travailler sans parler japonais (ou presque) !

     1. L’enseignement linguistique

Être enseignant de langue, c’est évidemment LE métier incontournable par lequel passe tout bon gaijin qui se respecte dès qu’il arrive au Japon. La raison évidente, c’est que même si vous n’êtes pas un natif anglophone, ce qui importe le plus c’est votre niveau en anglais et non en japonais car l’anglais est de loin la langue la plus enseignée sur l’archipel.

Il est important de noter que la dénomination « d’enseignant de langue » englobe en réalité plusieurs métiers différents. Dans le domaine de l’enseignement, au Japon comme partout ailleurs, les professions sont variées et dépendent de l’âge ou du type d’élèves ainsi que du type d’école : EFL, écoles Eikawa, jardins d’enfants, etc.

Les dénominations sont donc nombreuses pour les métiers de l’enseignement au Japon : Native Teacher/Instructor, International School Teacher, Assistant Language Teacher, EFL Cover Instructor, Conversation Teacher, Kindergarten Teacher, International School Teacher, Business Language Instructor, etc.

Vous pouvez donc tout aussi bien vous retrouver à donner des cours particuliers de langue en mode casual dans un café conversation, qu’enseigner à des collégiens ou à des lycéens dans un cadre académique plus sérieux. L’enseignement linguistique au Japon est clairement un secteur offrant de nombreuses possibilités et opportunités professionnelles.

Pour certaines positions, il est évident qu’il faudra quand même parler un minimum japonais, ne serait-ce que pour communiquer avec les collègues ou les parents. Mais prof de langue, que ce soit d’anglais ou de français, reste quand même une profession que vous pouvez généralement exercer sans avoir besoin de parler japonais.

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Japon : Top 5 des secteurs où travailler sans parler japonais (ou presque) !

     2. L’informatique

L’IT est un autre secteur au Japon où l’on regardera plus attentivement votre expérience et votre savoir-faire que votre niveau de japonais. Ainsi parler plusieurs langages informatiques par exemple aura plus de valeur pour une entreprise que la seule maîtrise du japonais.

Il y a deux avantages à travailler dans le secteur de l’informatique au Japon : les métiers de l’IT sont nombreux (développeur, programmer, consultant, ingénieur informatique, Web designer, spécialiste en data, etc.) et les compétences qui découlent de ces métiers sont de plus en plus recherchées au Japon. Les offres d’emploi sont donc plutôt nombreuses si l’on se donne la peine de chercher.

Et si votre entreprise et les conditions le permettent, c’est l’un des rares secteurs où vous pourrez peut-être travailler depuis chez vous, ce qui est un avantage non négligeable au Japon, pays où le présentéisme au travail est fortement ancré dans la culture.

En complément : Travailler pour une entreprise japonaise

Japon : Top 5 des secteurs où travailler sans parler japonais (ou presque) !

     3. La restauration

Au Japon, la restauration est aussi un secteur qui regroupe beaucoup de métiers différents et d’opportunités : commis de cuisine, plongeur, barman, pâtissier, cuisinier, serveur ou même chef. Et beaucoup de ces métiers ne nécessitent pas forcément d’être directement en contact avec les clients ou très peu et donc d’avoir un bon niveau en japonais.

On vous embauchera plutôt pour votre talent et votre expérience et parler correctement japonais peut parfois s’avérer n’être qu’une compétence bonus.

Et quand bien même le poste nécessiterait du service, connaître le minimum syndical, c’est-à-dire quelques mots de politesse et des phrases toutes faites peut suffire dans la plupart des cas. Si vous tombez sur un établissement bienveillant, vous serez peut-être même formé au quotidien aux rudiments de la langue et des termes utiles pour le service.

Dans le secteur de la restauration, on trouve souvent des baitos et des petits boulots. C’est donc le bon plan pour ceux qui cherchent du part-time comme les étudiants ou les pvtistes. L’avantage avec le secteur de la restauration, c’est que vous ne serez jamais en manque d’offres d’emploi à dénicher, les restaurants, bars et autres établissements de bouche étant très nombreux sur l’archipel.

Au cas où : Travailler au noir au Japon

     4. L’hôtellerie

Le Japon accueillant des millions de touristes chaque année sur son territoire (presque 32 millions en 2019), il est normal que les hôtels, ryokan, ghesthouses et autres auberges poussent comme des champignons sur l’archipel. Et nombre de ces établissements recherchent des personnes bilingues ou multilingues afin de pouvoir un service adapté à leur clientèle internationale.

L’hôtellerie est un secteur où vous aurez même de bonnes chances de pouvoir parler en français avec les clients. Bien sûr, certains hôtels exigent un niveau de japonais élevé afin que vous puissiez communiquer efficacement avec le management et les clients de tous pays. Mais pour de nombreux autres établissements, le plus important est votre maîtrise de l’anglais et des autres langues étrangères.

Travailler dans l’hôtellerie est donc une bonne opportunité pour perfectionner votre maîtrise des langues étrangères ainsi que votre japonais.

Pour vous aider : Les baitos au Japon

   5. La freelance

C’est là encore un secteur plutôt vaste en termes de possibilités. Tout dépend en fait de votre formation et de votre savoir-faire personnel. La maîtrise de la langue japonaise s’avérera généralement être un atout, mais peut tout aussi bien ne pas se révéler utile.

Évidemment, comme c’est vous qui choisissez votre domaine d’activité, vous êtes à même d’estimer avant de vous lancer si la non-maîtrise de la langue va vous porter préjudice ou pas.

Se mettre à son compte au Japon n’est d’ailleurs pas une procédure aussi complexe qu’on pourrait le penser. À partir du moment où vous avez organisé votre affaire en détail, il vous suffit de passer à la mairie de votre localité et de remplir quelques formulaires pour officialiser votre activité et vous déclarer aux impôts.

En complément : Devenir auto-entrepreneur au Japon

Peu importe le domaine dans lequel vous cherchez à travailler au Japon, je vous conseille de jeter un œil à cet article où j’ai recensé un très grand nombre de sites japonais vous permettant de chercher du travail au Japon :

Le guide ultime : Trouver un travail au Japon : tous les sites !

Maintenant il faut tout de même être honnête et réaliste : quel que soit le secteur, il est fort probable que l’on vous demande quand même d’avoir un « conversational level » en japonais afin de pouvoir travailler plus efficacement et confortablement, ce qui correspond à peu près à un niveau JLPT 3.

En n’ayant aucun niveau ou presque en japonais, vous prenez évidemment le risque que n’importe quel concurrent avec un meilleur niveau vous passe devant et obtienne le job à votre place, simplement grâce à cette compétence.

Pour tout savoir sur : Comment passer le JLPT

Enfin comme je vous le disais en début d’article, sachez qu’il existe pas mal d’autres secteurs et métiers que vous pouvez exercer au Japon sans avoir de compétences linguistiques en japonais : dans le mannequinat ou le modeling, dans l’événementiel, au sein d’une entreprise internationale, en tant qu’officier pour cérémonies de mariage (si si !), coursier livreur, et plein d’autres petits boulots.

Tout dépend en fait des besoins et de la façon de fonctionner de l’entreprise qui recrute, de la qualité de votre CV, de comment vous êtes arrivé au Japon (expatrié solo, transfert en interne, etc.) et de beaucoup d’autres facteurs.

Dans tous les cas n’hésitez pas à tenter votre chance si vous sentez que vous avez les compétences et bossez quand même votre japonais au cas où !

Voilà c’est tout pour cet article sur le top 5 des secteurs où travailler sans parler japonais. J’espère qu’il vous aura été utile.

Bonne recherche d’emploi et à bientôt sur MycrazyJapan !

 

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